Calle de los recuerdos: La reunión

La réunion* Exercice d’écriture à partir de la photo suivante (Henri Cartier-Bresson).

La maison de votre jeunesse, parmi vos souvenirs, subitement en face de vous.

Vos paupières tombent, fatiguées. Vos pas lents. Les arbres autour d’elle, anciens. Les manguiers, les orangers, pleins de fruits hors d´atteinte. Vos pensées, toutes révoltées, parmi les expériences du passé. Rien n´est entendu, sauf par le vent caressant les feuilles éclairées par les derniers rayons du soleil. Pas d’ oiseaux, aucun chien près de l´entrée. Les fenêtres sont ouvertes, vous invitant à regarder á l´intérieur. Les toits en bois, le sol en bois, les murs en pierres, les pilotis, tout reste comme d´habitude. Plus petite que vous vous rappelez, aux couleurs râpées, la maison est sur pied malgré votre départ. Grise à l´ intérieur, nuageuse, vague, comme dans une caméra lente et rapide en même temps.

Au loin, un jardin, ou le reste de votre idée du jardinage. De couleur cendres, d’une allure presque morte, sèche. Les fleurs apparaissent seulement dans votre souvenir, toutes perdues dans les temps, ses couleurs effacées, mémoires en noir et blanc.

Au-dessous des jeux d´été, la chaise longue cassée, des voix s´entendent lointaines à l´intérieure de votre âme.

Une porte qui s’ouvre et vos larmes aux yeux. Et au fond, le piano: désaccordé, brisé, oublié comme toutes les choses.

Et sur le meuble, enfin vous la retrouvez : la photo. Le voyage en train, l´amour, la seule chose, la jeunesse, la liberté, la beauté, l´étreinte, l’éternité, la vitesse.

Noir et blanc, la réunion, votre solitude qui vous fait du mal.

*Ejercicio de escritura en francés a partir de la siguiente foto de Henri Cartier-Bresson:

La reunión

La casa de tu juventud, entre tus recuerdos, súbitamente frente a vos.

Tus párpados caen, cansados. Tus pasos lentos. Los árboles alrededor de ella, ancianos. Los mangos, los naranjos, llenos de frutos fuera de tu alcance. Tus pensamientos, todos revueltos, entre las experiencias del pasado. No se oye nada, salvo el viento acariciando las hojas iluminadas por los últimos rayos del sol. No hay pájaros, ningún perro cerca de la entrada.

Las ventanas están abiertas, invitándote a mirar hacia el interior. Los techos de madera, el piso de madera, las paredes de piedra, los pilotes, todo está como siempre. Más pequeña de lo que la recordabas, con los colores gastados, la casa está en pie a pesar de tu partida. Gris en su interior, nublada, indefinida, como en una cámara lenta y rápida al mismo tiempo.

A lo lejos, un jardín, o el resto de tu idea de un jardín. De color ceniza, de una apariencia casi muerta, seco. Las flores aparecen solamente en tu recuerdo, perdidas en el tiempo, sus colores borrados, memorias en blanco y negro.

Debajo de los juegos del verano, la reposera rota. Las voces se escuchan lejanas en el interior de tu alma. Una puerta que se abre y lágrimas en tus ojos. Y al fondo, el piano: desafinado, estropeado, olvidado como todas las cosas. Y sobre el mueble, al fin, la encontrás: la foto. El viaje en tren, el amor la única cosa, la juventud, la libertad, la belleza, el abrazo, la eternidad, la velocidad. Blanco y negro, la reunión, tu soledad que te hace mal.

Foto de Henri Cartier-Bresson